Alors que la Finale NBA opposant Cleveland à San Antonio démarre cette semaine, la draft, le marché annuel des joueurs, se profile à l'horizon.
Dans trois semaines, ce grand marché annuel qu'est la draft NBA viendra enrichir l'actualité de la Ligue en faisant émerger de nouveaux visages. Au premier rang d'entre eux, la France sera fièrement représentée par Joakim Noah.
Après avoir repoussé l'appel d'un an, le double champion universitaire, avec Florida, est cette fois attendu très haut et pourra donc jouir d'un contrat de trois ans particulièrement rémunérateur. Le fils de l'ancien champion de tennis sera le seul représentant du basket français dont sept membres évoluent déjà sur les parquets nord-américains.
Batum en attente
Un certain Nicolas Batum aurait pu l'accompagner mais ce jeune talent de 19 ans préfère, raisonnablement, poursuivre sa préparation au Mans, son club formateur, pendant une année supplémentaire. Batum a pourtant marqué les esprits en terminant à Memphis meilleur marqueur du Hoop Summit, rencontre annuelle qui oppose les meilleurs lycéens américains à une sélection d'espoirs mondiaux.
Le Français, champion d'Europe Espoirs en 2004 et 2006, s'est fendu ce jour-là de 23 points mais aussi 4 rebonds et 4 interceptions. Basketteur très complet, le meilleur Français de sa génération (1988) a déjà plusieurs franchises américaines à ses pieds.
L'été prochain devrait lui permettre d'effectuer le grand saut.
La draft servant aussi à tester en quelque sorte le marché, deux autres joueurs français de moindre impact se sont inscrits. Il s'agit de Rodrigue Beaubois, un jeune meneur de Cholet, et du pivot Romain Duport, vu à son avantage cette saison en championnat de France avec Le Havre.
Tous deux se retireront ces prochaines semaines après avoir sondé les intentions des équipes US.
Les filles aussi
On en parle beaucoup moins mais, désormais, les joueuses françaises sont aussi très présentes sur le front de la ligue nord-américaine. Ainsi Sandrine Gruda (1,91m; 20 ans) vient à son tour d'être draftée, dès la 13e position du premier tour, par les Connecticut Suns qui évoluent en WNBA.
Cette jeune femme, issue du club de Valenciennes et attendue chez les Russes de Ekaterinenbourg si elle ne fait pas le grand saut de suite, est déjà la troisième tricolore retenue par une franchise US.
La grande Isabelle Fijalkowski (Cleveland) l'avait précédée dès 1997 puis il y eut Lucienne Berthieu (Seattle) en 2002. Mais Gruda est la première à ne pas avoir suivi même un embryon de cursus universitaire aux Etats-Unis.
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